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Fantasy

29 juillet 2007

Maman, je t'aime...

La plus grande injustice que j'aie jamais vécue ? Certainement mon expulsion de la demeure familiale.

J'étais tranquille, bien au chaud, avec tout ce que je voulais. Je me disputais bien un peu avec ma mère, mais sans plus. Parfois j'écoutais un peu de musique, diverse selon l'humeur de mes parents. Et voilà qu'un beau jour j'entends ma mère qui pousse des hurlements, et mon père qui la réconforte. Tout a tremblé autour de moi, comme s'il y avait un tremblement de terre, un séisme monstrueux qui m'atteindrait même malgré la protection de ma mère.

Je vois plein de gens autour de moi, habillés en bleu, ces huissiers mandatés pour m'expulser. Je résiste, mais ma mère est si résolue à m'éjecter que je ne peux rien faire pour l'en empêcher. Je vois de la lumière, qui m'éblouit. Je commence à crier, pleurer, me débattre : je suis dans un environnement hostile, rempli de personnes masquées qui me regardent. Dès qu'ils me voient crier, ils rient et semblent joyeux. Mais arrêtez ! arrêtez de vous moquer de moi ! Je veux retourner chez ma mère !

Tous se demandent pourquoi certains tardent à sortir de leur cocon matrimonial, avec la mère tout autour de soi pour vous protéger. La vérité, c'est qu'ils ont bien compris que mieux vaut rester là où on est, du moment que c'est confortable, et éviter ce monde froid et extérieur, rempli de trop de monde à leur goût.

Un comportement inverse, une sortie avancée, ne ferait que montrer que l'intéressé est masochiste au plus haut point.

La preuve, c'est que dès qu'on entre dans la vie, on commence par vous frapper, vous envelopper de tissu jusqu'à vous en étouffer, et vous presser contre de la chair, insipide et gluante !

Ah ! Quelle horreur que la naissance !

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29 juillet 2007

Première Fantasy - First Fantasy

Dédicace à Aeris et Cloud.

Rien n'est prévisible. Rien. Mais certaines choses peuvent être pressenties.

Ainsi, lorsque je marchais vers les montagnes, après avoir quitté Nibelheim, la ville de mon enfance, j'étais plein d'appréhension. Je sentais tout autour de moi une présence, angoissante, pesante, ni visible ni tangible, mais perceptible à l'accélération du rythme des battement de mon coeur. Je ne sais quand elle va agir, maintenant, dans une heure, jamais peut-être. Mais pourquoi m'en veut-elle ? Je ne lui ai rien fait !

Les hommes auraient-ils contaminé une telle entité, la rendant violente sans aucune raison, pleine de méchanceté gratuite ?

Peut-être me perçoit-elle comme une menace. La peur de l'inconnu est universelle : elle peut concerner un dieu comme une fourmi. Ah, je la vois à présent, ou plutôt je la devine. Cette bête (mais en est-ce vraiment une ? Qui peut sonder son esprit ?), étrange mais agréable à l'oeil, comme si un dieu pétri d'art l'avait modélisée.

Mais que peut-elle me faire ? Une paroi, certes fine et transparente, mais solide, nous sépare. Il me semble que nous n'appartenons pas au même univers, qu'elle n'est qu'une illusion ; ou peut-être est-ce moi l'illusion. Mais je refoule rapidement cette pensée.

Pourtant, c'est comme si, soudain, cette paroi s'était brisée. Elle saute sur moi, et me déchiquète allègrement. Je ne peux rien faire pour l'en empêcher, je ne suis pas assez fort. Voilà, c'est fini, je suis mort.

Je vais me chercher une barre chocolatée dans la cuisine, puis je retourne dans le salon, pour reprendre des forces après cette partie angoissante et mouvementée. Mais maintenant ça y est, j'ai compris comment la vaincre. Je suis prêt.

Je charge ma partie, et me revoilà à Nibelheim...

29 juillet 2007

Bien le bonjour

J'ai créé ce blog... pour pouvoir diffuser mes écrits. Juste des nouvelles ou un poème, écrits entre deux cours de français. Pas de roman de 1967 pages. Juste pour le plaisir d'écrire.

J'espère que mes oeuvres vous plairont.

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